Voici ce qui sera le dernier billet de cette histoire commencé avec mon avant propos. Il y aura peut-être une suite explicative ou des anecdotes, reliées à la transcendance, que je n'ai pas cru bon d'insérer jusqu'ici mais ce dernier récit est ce qui à clôt, jusqu'à présent, ces épisodes de ma vie.
dimanche, décembre 24, 2006
La Marche
Voici ce qui sera le dernier billet de cette histoire commencé avec mon avant propos. Il y aura peut-être une suite explicative ou des anecdotes, reliées à la transcendance, que je n'ai pas cru bon d'insérer jusqu'ici mais ce dernier récit est ce qui à clôt, jusqu'à présent, ces épisodes de ma vie.
vendredi, décembre 15, 2006
Divulgation divine
jeudi, décembre 14, 2006
La naissance d'un conte de fées
Je me rappelais de la plupart des noms des personnages mais pas du mien. Je me souvenais de plusieurs illustrations et même du texte qui devait figurer en dessous mais comme je n'avais pas lu beaucoup de texte, j'ignorais ce que ce conte devait raconter comme histoire. Je savais que le juge Répi devait prononcer son jugement à l'envers mais pas ce que devait dire les témoins. En fait, je ne sais pas si dans une autre vie je crée ce conte mais j'essayais, en vain, de trouver l'histoire. Il ne m'est jamais venu à l'esprit que je devais tout simplement transcrire les témoignages tel qu'ils avaient été tenus devant le tribunal. Je me souvenais des illustrateurs car j'avais fait des efforts pour les retenir lors de la première lecture.
Il y avait une voisine, Johane C., facile à retenir. Johane a fait tous les personnages du conte. Puis une fille qui s'appelle Nathalie Desormeaux, elle fait des illustrations mais à ce jour elle n'a pas participé au conte. Je m'étais souvenu d'elle en associant son nom avec les trois ormes qui étais dans l'allée de notre chemin. Il y avait aussi une autre illustratrice que j'ai aussi rencontrée mais qui n'a pas participer au conte. Elle enseigne et se nomme Lucette Goulet, c'est une professionnelle. Il y avait aussi Stéphane B., il a fait toutes les autres illustrations du contes.
En fait j'avais surtout retenu le nom des trois filles. Il faut comprendre que je me rappelais de ces informations par bribes, au fur et à mesure que ma mémoire refaisait surface comme ce fût le cas pour le jugement avec le nom de l'Abbé De L'Épée. Pendant dix ans je vais écrire des petits bouts de mon contes, très petits bouts, en fait presque rien. Je vais surtout collecter toutes les illustrations, sauf une qui n'est pas encore dans le conte et dont je me rappelle, c'est l'intrusion de l'auteur dans une benne de camion de vidange pour tenter de récupérer des photographies que la fées avait jetées.
L'incident s'est bel et bien produit et je me souviens de l'illustration dans le conte mais elle n'y figure pas encore.
Une date à retenir, la fête du travail en 1997. L'an mille neuf cent nonante sept, neuf mois. La journée précédente j'avais étalé toutes les illustrations que j'avais fait faire depuis une dizaine d'années. J'en prenais une et je l'installais sur le mur exactement à l'endroit où elle devait figurer dans le conte. C'était magique. Beaucoup plus fort qu'une intuition ou une inspiration, je dirais que l'on m'opérait. Apparût alors devant moi l'ordre de mes illustrations, il y en a plus de cinquante, telles qu'elles devaient apparaître dans le conte mais je ne savais toujours pas, sauf quelques bribes, le texte qu'il devait y avoir entre les images............à suivre.
samedi, décembre 09, 2006
Chronique pour Annette
vendredi, novembre 24, 2006
L'Abbé De L'Épée
mercredi, novembre 22, 2006
Réflexion sur les deux derniers textes
jeudi, novembre 16, 2006
Nostradamus
Je me suis laissé diriger vers une table où il y avait un gros livre ancien qui était ouvert et la voix me dit de lire et une main m'indiqua un certain paragraphe. C'était du vieux français que je relus deux fois, tout en restant perplexe, devant le paragraphe indiqué:
Quand la lictière du tourbillon versés
Et seront face de leurs manteaux couverts
La république, par gens nouveaux, vexés
Lors blanc et rouge jugeront à l'envers.
La voix m'expliqua que la " lictière du tourbillon versés" c'était un bol de toilette, que ceux qui sont "face de leur manteau couvert" ce sont des juges avec leurs couleurs "rouge et blanc" et que la république c'est l'ensemble des gens qui nous gouvernent et nous administrent. La voix me dit aussi que le mot "vexés" avait changé de sens à travers le temps et que dans le texte il signifiait "être tourmenté par des abus de pouvoir". Finalement la voix me demanda si je ne trouvais pas curieux que Nostradamus relie un bol de toilette avec des juges? Je ne répondit pas car à l'époque ça ne me disait rien "Nostradamus".
C'est alors que je me retournai et constatai qu'il n'y avait personne à coté de moi. Je fis quelque pas à reculons pour voir plus loin si quelqu'un s'enfuyait, mais non, personne, alors je revins d'un pas ou deux et le gros livre ancien avait disparu! Je me souviens de m'être vivement précipité hors de la bibliothèque, mon calme revint et je retrouvai mon "chum" près des cases en bas, nous allâmes dîner. Curieusement je ne soufflai aucun mot de mon expérience que j'oublierai rapidement.
Les deux derniers textes relatent des faits que j'ai vécus. Je me suis efforcer à livrer mes souvenirs le plus exactement que je le pouvais. Dans mon prochain texte je les commenterai et donnerai quelques précisions qui me semblent importante.
mercredi, novembre 15, 2006
Le Jugement
lundi, novembre 13, 2006
Le bidon rouge
J'ai 15 ans, secondaire II, début des années "70. L'école St-Thomas à Valleyfield. La mode c'est de sécher les cours. je m'essaie pour le "kick". Parait qu'on a le droit à une fois sans trop de problème. Je quitte l'école en début d'après-midi, je sèche le cours d'anglais de Atef Saïd. Il est tellement ennuyant le déporté.
Je me dirige machinalement vers le palais de justice. J'ai su, je ne sais plus où, que la justice est publique et tous et chacun peuvent assister à un procès. Je me disais qu'avec un peu de chance
j'assisterais à un procès en lieu de cours d'anglais.
Arrivé au palais de justice, je montai au deuxième étage et j'entrouvris les portes d'une cour. Il n'y avait personne d'assis dans les bancs publiques mais à l'avant de la cour je vis un gardien qui montrait un bidon rouge à un juge.
j'observai la scène pendant quelques minutes puis je vis le gardien s'en aller avec le bidon. Le Juges à l'avant de la cour me regarda avec un air interrogatif. Je pensai que je n'avais peut-être pas d'affaire là et je pensai à m'en aller. C'est alors qu'une personne de petite taille qui discutait avec le juge me regarda en souriant et s'en vint vers moi. Je ne l'ai pas laissé venir jusqu'à moi et je refermai la porte de la cour et je redescendis les escaliers.
Quand j'arrivai en bas je vis le même gardien avec le bidon rouge à coté de lui. Je me souviens de m'être passé la réflexion que ce devait sûrement être le procès d'un cultivateur. Je retournai à l'école pour le cours suivant.
Cette précédente scène va se reproduire 15 ans plus tard, en 1986. Lorsque je ferai appel d'un jugement et que j'emmènerai mon propre bidon rouge en cour afin de le montrer au Juge de la cour supérieur. Question de démontrer que c'est impossible de lancer un tel objet dans un appartement. Pour des détails supplémentaires voir le conte de fées Bidonneux & La fée Monika.
mercredi, novembre 08, 2006
Le conte de fées
Un soir après m'être couché, j'aperçois un livre sur une chaise près de mon lit. Je rallume la lumière et je prends ce livre. Sur la page couverture il y a une auto de police avec beaucoup de boucane qui enveloppe un camion. Une autre chose qui attire immédiatement mon attention l'auteur a le même nom que moi! Ce livre que je tiens dans mes mains est en carton épais. Je tourne les pages et je regarde les images et je lis ce qui est écrit en dessous. Ils y en a beaucoup des images: un juge à l'envers, des avocats, une patineuse artistique, des bidons rouges et verts, un prêtre. je ne perds pas mon temps à lire les grands textes, mais j'essayerai de lire dans le milieu du livre un texte appelé "le jugement" et j'abandonnerai en me disant que des enfants ne pourraient pas comprendre des mots comme : paradoxale, concordance, probante et divergente. Mots que je ne comprenais pas moi-même mais j'essayais de comprendre cette grande phrase.
Le lendemain matin le livre était toujours là et je regarderai les images encore une fois. J'étais plutôt intelligent pour un enfant de huit ans. j'aimais bien lire les livres de bande dessinée de
Sylvain et Sylvetteavec le loup, le renard et le sanglier.
Deux illustrations attirèrent particulièrement mon attention à un point que je questionnerai ma maîtresse le lendemain à l'école. Il s'agit d'une espèce de machine comme le dactylo de ma soeur mais en lieu et place de la feuille c'est une petite télévision et une autre image qui illustre trois juges mais l'un deux est une femme. Je me souviens aussi que le prix du livre était de $100.00 mais moi j'essayais de faire $10.00 avec ce chiffre car c'était insensé. En fait même aujourd'hui un tel livre se vendrait au alentour de $25.00. Aussi je remarquai le nom Stanké sur la couverture et à cette époque ce nom était associé à une émission du dimanche soir où Alain Stanké entretenait le monde sur les O.V.N.I. ou à tout le moins on en parlait dans son émission et cela me captivait. Je me souviens d'avoir fait le rapprochement.
Le lendemain à l'école ma maîtresse régulière est absente et c'est la maîtresse de quatrième année qui la remplace. je lui demanderai quand même si cela se peut une femme juge. je la questionnerai pour savoir si ça existe un dactylo avec une télévision au lieu d'une feuille. Je lui demanderai si elle connaît quelqu'un qui écrit des livres et qui a le même nom que moi. Je me rappelle très bien lui avoir demandé ce que ça voulait dire des numéros de bobines dans un conte de fées. J'avais beaucoup de questions pour cette maîtresse ce matin là.
Le soir en revenant de l'école je monterai à ma chambre pour voir le livre mais il n'était plus là. Je me souviens d'avoir accusé ma soeur de l'avoir pris ou caché. Je décrivais le livre à ma mère mais personne ne l'avais vu ou pris. J'imagine que je finirai par oublier cette histoire.
Je me remémorerai ce moment de ma vie quand je comprendrai que ce livre c'est moi qui va l'écrire. Ce que j'ai fait après l'avoir vécu, mais même aujourd'hui il n'est toujours pas publier. Par contre je l'ai mis sur internet: Bidonneux et la Fée Monika.
Ce conte de fées, car s'en est un, a été difficile à écrire, plus de dix ans, car j'essayais de me rappeler au lieu de créer. Finalement j'aurai un sérieux coup de main pour l'écrire mais ce sera pour un autre texte plus tard sur ce blog.
Cet épisode de ma vie est vraiment extraordinaire. Il y avait un petit bout d'homme qui ne croyait pas que l'on puisse savoir ce qu'il ferait le lendemain.
jeudi, novembre 02, 2006
Les Promesses
Pour la trinité ça pouvait aller parce que même les éminences qui venaient nous l'apprendre ne semblaient pas s'y comprendre eux-même: Un Dieu, trois personnes "hypostase" différente mais en une seule!! Moi j'accrochais sur le fait que l'on me dise que Dieu pouvait savoir tout ce que j'ai fait hier et même ce que je ferai demain! Je me suis toujours pensé plus intelligent que les grandes personnes alors dans mon profond scepticisme, je péchais.
Pour le passé il n'y avait pas de problème mais que Dieu puisse savoir ce que je ferais le lendemain alors que je l'ignorais encore moi-même, désolé mais j'embarquais pas là-dedans. Quand même, fallait pas me charrier.
Un soir, je peux affirmer que j'étais en deuxième années car je me souviens de la maîtresse, je suis seul dans ma chambre et soudain j'entends une voix qui me demande si j'accepterais de devenir prêtre. Je précise qu'il n'y a personne à coté de moi mais la voix est très réelle. J'ai 7 ou 8 ans pas plus. Je suis calme et je prends mon temps pour répondre, je pense... Je finis par dire oui mais à une condition. La voix me demande laquelle. Étant particulièrement tourmenté par le fait que quelqu'un puisse savoir l'avenir à l'avance. Je dis : À condition de voir dans l'avenir. La voix me redemande si je promets, je dis oui en me disant qu'une fois que je serai grand, ce sera sûrement facile.
Le lendemain j'avertirai ma mère que quand je serai grand je serai prêtre mais comme la semaine précédente c'était menuisier elle n'en fait pas de cas. Pour ce qui est de la voix, je n'en parlerai à personne comme si je savais que c'était tabou. Je savais surtout, par induction, que c'était inoffensif. Cette promesse ne m'a jamais tourmenté, en fait je l'ai oublié pendant très longtemps.
J'appellerai cette voix l'ange de Dieu, c'est ainsi qu'on la nomme en théologie. Elle reviendra à la charge. Aujourd'hui je peux affirmer que je ne serai fort probablement jamais prêtre et que la voix à bien rempli sa part du marché.
La cloche.
dimanche, octobre 15, 2006
AVANT PROPOS
Je ne suis pas mieux qu'un autre. Je suis un grand pécheur, avec ses propres défauts et aussi ses qualités particulières: passionné, paresseux, vif d'esprit, non-persévérant, bon, impulsif, généreux, profiteur, consciencieux, d'esprit large, libre-penseur, critique et travaillant. Woah! Bref regard, honnête et non-exhaustif, sur moi-même.