dimanche, décembre 24, 2006

La Marche






Voici ce qui sera le dernier billet de cette histoire commencé avec mon avant propos. Il y aura peut-être une suite explicative ou des anecdotes, reliées à la transcendance, que je n'ai pas cru bon d'insérer jusqu'ici mais ce dernier récit est ce qui à clôt, jusqu'à présent, ces épisodes de ma vie.
J'ai fait une copie du texte qui m'a été dicté. Ma surexcitation s'est apaisée.
Un dernier détail, avant que j'aille me coucher, "On" m'avait invité à lire l'histoire de Port-Royal, encore aujourd'hui je cherche la raison mais je me suis documenté sur un grand bout, je me suis tapé les livres 3-4 sur les 6 que comptent la série..simplifions, disons que l'Église Catholique n'apparaît pas mieux qu'elle n'est réellement et que le jansénisme est bien loin de ce qu'elle enseigne encore aujourd'hui dans ses grands séminaires.
Ce jour là une force m'entraîna à faire une marche, c'était plus fort que moi je devais sortir et aller vers où je ne savais pas. je marchais tout droit sans trop concevoir ce qui m'arrivais puis soudain une voix s'adressa à moi et me dis " Prie moi et je t'accorde tout" ? Je fus stupéfait, rien de moins, ma réaction spontanée fut de dire "d'accord mais, plus loin il y a une plate forme se sera plus doux pour mes genoux car à l'endroit où j'étais il n'y avait que gravelle et boue.
Plus loin je prierai, un Notre-Père à genou sur un bloc de ciment, mais je senti dans mon âme que ma réaction n'était pas adéquate. Fallait dire genre " Me voici Seigneur" ou autre chose du genre. À cette époque je n'étais pas très familier avec la bienséance divine. Il y a plus que ça, il y a la crainte de Dieu que je n'avais pas et cela est, semble t il, très important, faut l'enseigner à nos enfants.
Je revins chez nous calmement sans avoir l'impression d'avoir mal agit mais en sachant que je venais de passer à coté de quelque chose de très grand.
C'est après cet évènement que je décidai de faire un bac en théologie, afin surtout de comprendre ce que j'avais vécu.
Dans un autre billet je décrirai ce que moi je déduis de ce que j'ai vécu.
Pourquoi je pense sérieusement que l'Abbé De L'Épée et Nostradamus y sont étroitement reliés et pourquoi j'accepte volontairement de dévoiler ces choses même si je sais qu'aux mieux elles risquent seulement de me faire passer pour un fou pas trop dangereux.
Aussi je vais me faire un devoir d'ouvrir un autre blog au nom de Marchello où je vais revirer ce blog à l'envers, en débutant par l'avant-propos et finissant par le prochain billet. Ainsi "Joe Blow" pourra comprendre comment, avec une petite réaction intello-textuelle, avec un effort pour suivre un raisonnement on ne peut plus logique, existe un autre état qui nous dépasse, nous transcende et qui s'exprime subtilement.

vendredi, décembre 15, 2006

Divulgation divine

Nous sommes à la fête du travail en 1997, il fait très beau. Mon fils qui demeure avec moi est parti en camping avec sa mère. Je suis à l'extérieur de mon logement encore surexcité de l'expérience que j'ai vécu hier. À l'intérieur tous mes dessins sont étalés sur le mur du salon en ordre de figuration, prêt à être insérer pour mon conte de fées. Soudain je vois, de l'autre coté de la rue une flamme qui danse sur des aiguilles de pin sèches. Il y a des enfants qui jouent pas très loin. Je me dis que c'est probablement eux qui ont mis le feu puis s'en sont allés plus loin en laissant une étincelle derrière eux. Cette flamme a un éclat bizarre et insolite. Il n'y a aucune boucane et les aiguilles de pins ne sont aucunement noircies.
Finalement je traverse la rue et je pile sur la flamme et elle s'éteint. Les enfants sont toujours là, pas très loin. L'idée de leur demander des comptes et les semoncer me traverse l'esprit mais j'y renonce vu que je suis en pantoufle. Je reviens dans mon logement.
Sitôt entrer, une force m'oblige à me mettre à genou et à demander à Dieu, comme s'il était devant moi mais je suis face au mur, s'il permet à l'Abbé De L'Épée de m'aider à finaliser mon conte. Je ne pense pas aux paroles que je prononce. Je dis des choses malgré moi sans y avoir penser, c'est stupéfiant. Je me relève et je m'installe devant mon ordinateur: Un apple IIe avec un système d'exploitation Pascal UCSD. J'entre dans l'éditeur de texte et je tape automatiquement, j'écris malgré moi sans y penser, le texte qui suit :
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C o n t e d e f e e
avertissement placer ici
Les enfants je vais vous raconter une histoire vrai.
Je ne sais pas si tout les contes de fee sont vrai,
mais celui ci est tout vrai.
auteur.
Il etait une fois dans une belle cite......
Une auto de police circule dans la cite quand soudain Image
Elle recoit message radio, POUR UN ACCIDENT. 2e image
Les deux constable Bidonneux et son confrère le constable Conform
arrete M. tremblay. On incarcerent M.Marcel tremblay dans une prison.
#e image "3e"
Cette nuit la il y avait eu boucoup d'action dans la cite.
Quelle que heure plus tot, on avait recu un appel pour du grabuge
chez la fee Monika. Bidonneux et son confrere le constable conform
eure tot fait de relier l'arrestation de M.Tremblay a cet appel.
On decida de faire un proces a M. Tremblay. Dans un proces il y a
different type de personne. Je vais vous les presenter.
L'avocat de la defense, l'avocat de la couronne, La fee monika,
"les image
Robin des Erables,Jocelyne Lepage, Bidonneux, Le constable conform,
la republique de gens nouveaux, vexees,
""""Mettre le t/moignage de bidonneux.
"""mettre le temoignage du contable Conform.
Image de l'objection
Explication de l'image
Un nouveaux temoin
onlibera M. Tremblay, et Monsieur Tremblay decida D'aller se trouver
un avocat. Image"""
Mettre le témoignage de la fee Monika. ""Mettre l'image de l'arbre""""
Le Procureur de la couronne va interroger Fee Monika.
Question? Fee Monika, Le 3 mars 86, a quelle endroit demeuriez-vous?
Ajouter tout le temoignage de la fee Monika""""""""
Monsieur Robin des erables
Mettre tout son temoignage.
Le juge Repi aimait bien les patineuses artistique, aussi decida
il qu'au lieu de venir temoigne Jocelyne Lepage donnerait
une demonstration de patin artistique. Image correspondante""""
Un temoins surprise. """"Mettre l'image"""
Mettre temoignage **2446***
raconter les different appel comme veux
Les enfants l'auteur a volonterement les 4 image.
de bidon avec fee Monika....
l'abbe de lepee
______________________________________________________
Voila ce qu'on me fit taper. Je le livre avec les fautes d'orthographes et les absences tel que je l'ai écrit. J'avais pas les accents sur cet ordi et j'écrivais très nerveusement. Je dirais que tout m'était subtilement dictés à mesure que je le tapais. Je n'avais plus le contrôle de mon corps ni la liberté de penser. J'étais absolument un outil qui ne résistait pas. Cela est très difficile à expliquer.
Voilà ce qu'est mon conte de fées. Moi, j'ai mis un peu d'humour dans le bout dont j'étais libre de création mais le conte est dans ce qui m'a été dicté. Quand la force qui me contrôlait m'a indiqué de mettre le témoignage de la fée Monika, j'ai eu un réflexe de résistance, pendant un instant je me suis dit "Pas tout intégralement quand même" alors la force m'a fait taper la première phrase de son témoignage et elle a insisté sur : Ajouter tout le témoignage de la fée Monika".
Aussitôt que j'ai eu fini de sauvegarder mon texte, je dû aller me coucher et j'ai dormi quelques heures. À mon réveil tout était normal dans mon logement. Je fis immédiatement imprimer ce texte. J'étais redevenu calme et serein. Moi qui pendant toute ces années je m'étais torturer les méninges pour trouver ce que je devais faire dire à mes différents personnages, là j'avais tout et je le répète: je n'aurais jamais trouver ça tout seul mais quand on y pense, qu'on l'a vécu comme moi, c'est tout à fait logique. Ce soir là je vais dormir d'un sommeil interrogatif et mon prochain texte racontera ce que je vivrai lors de ma prochaine expérience mystique, la dernière à date.

jeudi, décembre 14, 2006

La naissance d'un conte de fées

Après mon passage en Cour Suprême du Canada, l'ultime instance qui s'occupe des questions d'importances nationales, pour les détails voir la fin du conte de fées, ma priorité devint d'écrire ce conte de fées , ce conte que je me rappelais avoir lu quand j'avais sept ans.

Je me rappelais de la plupart des noms des personnages mais pas du mien. Je me souvenais de plusieurs illustrations et même du texte qui devait figurer en dessous mais comme je n'avais pas lu beaucoup de texte, j'ignorais ce que ce conte devait raconter comme histoire. Je savais que le juge Répi devait prononcer son jugement à l'envers mais pas ce que devait dire les témoins. En fait, je ne sais pas si dans une autre vie je crée ce conte mais j'essayais, en vain, de trouver l'histoire. Il ne m'est jamais venu à l'esprit que je devais tout simplement transcrire les témoignages tel qu'ils avaient été tenus devant le tribunal. Je me souvenais des illustrateurs car j'avais fait des efforts pour les retenir lors de la première lecture.

Il y avait une voisine, Johane C., facile à retenir. Johane a fait tous les personnages du conte. Puis une fille qui s'appelle Nathalie Desormeaux, elle fait des illustrations mais à ce jour elle n'a pas participé au conte. Je m'étais souvenu d'elle en associant son nom avec les trois ormes qui étais dans l'allée de notre chemin. Il y avait aussi une autre illustratrice que j'ai aussi rencontrée mais qui n'a pas participer au conte. Elle enseigne et se nomme Lucette Goulet, c'est une professionnelle. Il y avait aussi Stéphane B., il a fait toutes les autres illustrations du contes.

En fait j'avais surtout retenu le nom des trois filles. Il faut comprendre que je me rappelais de ces informations par bribes, au fur et à mesure que ma mémoire refaisait surface comme ce fût le cas pour le jugement avec le nom de l'Abbé De L'Épée. Pendant dix ans je vais écrire des petits bouts de mon contes, très petits bouts, en fait presque rien. Je vais surtout collecter toutes les illustrations, sauf une qui n'est pas encore dans le conte et dont je me rappelle, c'est l'intrusion de l'auteur dans une benne de camion de vidange pour tenter de récupérer des photographies que la fées avait jetées.
L'incident s'est bel et bien produit et je me souviens de l'illustration dans le conte mais elle n'y figure pas encore.

Une date à retenir, la fête du travail en 1997. L'an mille neuf cent nonante sept, neuf mois. La journée précédente j'avais étalé toutes les illustrations que j'avais fait faire depuis une dizaine d'années. J'en prenais une et je l'installais sur le mur exactement à l'endroit où elle devait figurer dans le conte. C'était magique. Beaucoup plus fort qu'une intuition ou une inspiration, je dirais que l'on m'opérait. Apparût alors devant moi l'ordre de mes illustrations, il y en a plus de cinquante, telles qu'elles devaient apparaître dans le conte mais je ne savais toujours pas, sauf quelques bribes, le texte qu'il devait y avoir entre les images............à suivre.

samedi, décembre 09, 2006

Chronique pour Annette


Je tergiversais à entreprendre mon texte. J'ai encore des choses intéressantes à dire mais j'hésite. Il y a deux épisodes en particulier qui concernent des théophanies et c'est délicat. Des petits incidents très court à raconter, j'en ai beaucoup mais c'est très court et souvent banal. J'ai décidé de jumeler un incident très court et combler le désir d'Annette d'en savoir un peu plus sur mes choix de vie.



L'incident court se produit quelque mois après l'incident à la bibliothèque . C'est la récréation et soudain une voix m'interpelle: "Marcel, voudrais-tu devenir prêtre?". De toute les forces de mon âme j'ai crié en silence: "Non, je veux être libre". La voix me répondit que c'était une bonne réponse et me mit en garde contre certains choix de vie.


Annette écrit "Cela m'intéresserait beaucoup si tu pouvais écrire un texte sur ton bénévolat auprès des cancéreux en phase terminale."


Il y a une quinzaine d'années, ma mère est décédée. Un cancer du foie. Après 80 ans, il y a toujours un organe ou un autre qui flanche. Pour beaucoup c'est le cancer qui se pointe.


Ma mère ne voulait pas mourir tout de suite et surtout pas à l'hôpital. À défaut d'avoir le choix, elle voulait finir entourer de sa famille, dans sa maison.



Les enfants on s'est concertés, on est huit plus deux soeurs de ma mère. Première constatation c'est que les dix personnes n'arrivaient pas à boucler un horaire complet. On comprends que dans les derniers moments, une personne à besoin d'assistance et de présence 24 sur 24. Une de mes soeurs est infirmière, elle a pris un grand congé et finalement on a boucler le temps.



C'est ainsi que Marchello prit conscience du problème. Les baby- boomers arrivent à l'âge ou un médecin pose un diagnostique souvent définitif; Voilà, ça y est, l'ultime préoccupation de homme est droit devant. Tu vis ça comment? Curieusement la religion, mis sur la tablette depuis belle lurette, revient souvent au galop, comme le naturel. Pas pour tout le monde mais pour plusieurs.



Quelques années plus tard j'ai rencontré un étudiant, au grand séminaire de Montréal, qui m'a raconté que comme travail d'été il s'était joint à un organisme, Entraide Ville-Marie, qui s'occupait des cancéreux.............



De nos jours plus personne n'attends la mort dans les hôpitaux, ce n'est pas leur mission. Quand ce n'est pas de l'ordre du curatif, il n'y a pas de lit. Les centres palliatifs sont rares et souvent trop dispendieux: Les enfants n'aiment pas voir leur héritage fondre à vue d'oeil.



Comme bénévole on donne de 6 à 10 heures par semaine, ça donne le temps au conjoint de se changer les idées, faire un peu d'épicerie ou d'aller chez la coiffeuse. Qu'importe ça aide. J'ai dit coiffeuse parce que c'est plus souvent l'homme qui est malade et la femme qui s'en occupe. C'est probablement dû au fait que dans cette génération, les hommes travaillaient à l'usine et la femme restait à la maison.



Nous on est dans le décor que pour la phase final. Quelques semaines rarement quelques mois. On est à l'écoute. Personnellement ce travail m'a désensibilisé face à la mort. Je suis maintenant conscient de l'énorme humiliation que le malade subit en acceptant qu'un étranger pénètre dans son intimité la plus profonde. Vous savez, près de la mort, le coté fier de la dignité humaine prend une chimonaque de débarque.